Un projet présidentiel en gestation
Selon plusieurs sources, Hanouna ne se contenterait pas de plaisanter sur le sujet. Il aurait déjà commencé à structurer une équipe et à élaborer un programme politique, allant même jusqu’à démarcher des élus pour obtenir les 500 parrainages nécessaires. Certains médias évoquent des SMS échangés avec des élus locaux, prouvant que l’animateur sonde le terrain.
Financement, organisation, positionnement : tout semble indiquer qu’il envisage sérieusement la possibilité. Une campagne autofinancée est même évoquée, preuve que l’homme de télévision pourrait user de ses propres ressources pour mener à bien ce projet hors du commun.
« Hanounisme » : quelles idées pour la France ?
Si son programme complet n’a pas encore été dévoilé, plusieurs mesures phares émergent déjà :
- Réforme des institutions : remplacer le Sénat par une assemblée citoyenne tirée au sort. Une idée audacieuse inspirée de la démocratie participative, qui pourrait séduire ceux en quête de renouveau politique.
- Repenser le système de rémunération : il proposerait de verser les salaires en brut, laissant aux employés la responsabilité de gérer leurs cotisations sociales. Une mesure aux accents libéraux qui ne manquerait pas de faire débat.
- Immigration : sa position oscille entre fermeté et pragmatisme : application stricte des OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français), mais régularisation des travailleurs sans-papiers cotisants.
- Un électorat populaire en ligne de mire : « La France qui bosse, les Gilets jaunes, la France des banlieues et de la périphérie » sont au cœur de son positionnement. Hanouna veut incarner la voix de ceux qui ne se reconnaissent plus dans les partis traditionnels.
Politique ou coup de com’ ?
Derrière ces velléités présidentielles, certains y voient un coup de communication savamment orchestré. Après tout, l’avenir de C8 reste incertain et Hanouna pourrait chercher à rebondir sur un nouveau projet d’envergure.
D’autres s’inquiètent de l’impact d’une telle candidature sur le débat politique. Faut-il y voir une dérive du spectacle vers la politique, ou au contraire, un signe que la démocratie est en pleine mutation ?
L’animateur lui-même souffle le chaud et le froid, entre rires et clins d’œil appuyés, sans jamais fermer totalement la porte. Alors, simple buzz ou vraie ambition ? Réponse d’ici 2027… ou avant.