Démission de Marko Elez : Scandale Raciste au Sein du DOGE d’Elon Musk

Le Department of Government Efficiency (DOGE) d’Elon Musk est confronté à sa première grande controverse. Marko Elez, un membre de l’équipe DOGE de 25 ans, a démissionné le 6 février 2025 après la découverte de son lien avec un compte de réseaux sociaux raciste et eugéniste. Sa démission a suivi une enquête du Wall Street Journal, qui a révélé l’historique troublant du compte avant sa suppression.

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Mise à jour du 7 février 2025 : Marko Elez va possiblement être réembaucher par Elon Musk suite à un sondage sur X.

Le compte en question contenait des publications sans équivoque :

  • Promotion d’une « politique d’immigration eugéniste »
  • Déclaration : « On ne pourrait pas me payer pour épouser quelqu’un en dehors de mon ethnie »
  • Appel à « normaliser la haine envers les Indiens »
  • Affirmation fière : « Pour info, j’étais raciste avant que ce soit à la mode »

Ces propos, oscillant entre racisme manifeste et discours extrême, ont suscité l’indignation publique et soulevé de sérieuses interrogations sur la manière dont une personne ayant de telles convictions a pu intégrer une agence gouvernementale—surtout avec un accès à des données sensibles du gouvernement fédéral.

I linked DOGE staffer Marko Elez to a deleted X account that advocated repealing the Civil Rights Act, backed a “eugenic immigration policy,” and wrote, “You could not pay me to marry outside of my ethnicity."He just resigned. www.wsj.com/tech/doge-st…

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— Katherine Long (@klong.bsky.social) 6 février 2025 à 21:43
Une employée du Wall Street Journal se vantant d’avoir lié l’ancien compte Twitter à Marko Elez avant sa démission

Le parcours d’Elez et son rôle au sein du DOGE

Avant d’intégrer le DOGE, Elez avait travaillé pour plusieurs entreprises dirigées par Musk, notamment X, SpaceX et Starlink. Son poste au sein du DOGE lui donnait accès à des systèmes cruciaux du gouvernement américain, y compris le réseau de paiement du Trésor public. Ironiquement, le jour même de sa démission, un juge fédéral venait de lui accorder, ainsi qu’à un collègue, un accès limité à ce système.

On ignore encore à quel point Elez était impliqué dans la surveillance financière ou l’exécution des politiques au sein du DOGE. Cependant, étant donné la mission de Musk de réduire les dépenses gouvernementales et d’éliminer les inefficacités administratives, son recrutement soulève des questions cruciales sur le processus de sélection de l’agence.

Le processus de recrutement du DOGE sous les projecteurs

Le DOGE, créé par Musk pour rationaliser les opérations fédérales, a déjà été qualifié de « force chaotique » à Washington. Mais aujourd’hui, l’agence fait face à un problème bien plus grave : sa crédibilité est en jeu.

Comment Elez, un homme aux opinions ouvertement racistes, a-t-il pu passer les vérifications d’antécédents ? Y avait-il même un processus de contrôle en place ? Plus largement, que révèle cette affaire sur la culture interne et les standards du DOGE ?

Les critiques s’interrogent depuis longtemps sur l’approche peu conventionnelle de Musk en matière d’efficience gouvernementale. Ses agences et entreprises misent souvent sur la rapidité plutôt que sur la structure, sur la disruption plutôt que sur la tradition. Mais dans ce cas, cette stratégie semble avoir laissé passer un individu dangereux.

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