Première cible : USAID dans le viseur
L’un des premiers et plus agressifs mouvements du DOGE a été dirigé contre l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), un acteur clé des efforts humanitaires mondiaux.
- Le siège de l’USAID à Washington, D.C. a été fermé brutalement, laissant les employés littéralement enfermés à l’extérieur.
- Plus de 600 employés ont été mis en congé administratif, tandis que 791 contrats ont été résiliés du jour au lendemain.
- Le site web de l’USAID a été supprimé, coupant ainsi l’accès aux ressources essentielles, y compris son suivi des famines internationales.
- Même les responsables de la sécurité de l’agence ont été suspendus après des affrontements avec les agents du DOGE.
La brutalité de ces actions a plongé les employés de l’USAID et leurs partenaires internationaux dans une confusion totale. « Nous avons vu des coups d’État mieux organisés que ça », a déclaré un employé sous couvert d’anonymat.
Un Accès Sans Précédent aux Données Gouvernementales
Encore plus inquiétant que les fermetures physiques, le DOGE a obtenu un accès sans précédent aux bases de données sensibles du gouvernement. Sans véritable surveillance, le département a réussi à :
- S’infiltrer dans le système de paiement fédéral du Trésor, qui gère des trillions de dollars de dépenses publiques.
- Accéder aux technologies de la FAA (Federal Aviation Administration), sous prétexte de « mises à niveau rapides de sécurité ».
- Pénétrer les systèmes informatiques de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), soulevant des questions sur l’intérêt du DOGE pour les données météorologiques et climatiques.
- Entrer dans les systèmes du Département de l’Éducation, suscitant des inquiétudes quant à l’utilisation des données sur les prêts étudiants.
- Entrer dans les systèmes du Département de l’Énergie, qui supervise les armes nucléaires
- Au 9 Février, les agents fédéraux doivent désormais passer des entretiens express face au DOGE, où ils sont sommés de prouver qu’ils méritent de garder leur poste.
Les experts en cybersécurité avertissent que cette intrusion est un cauchemar en matière de protection des données et de sécurité. « Ce n’est pas juste un renard dans le poulailler – c’est toute une meute dirigée par Elon Musk », a commenté un ancien responsable informatique du gouvernement.
Les Fonctionnaires Fédéraux Menacés
La mission du DOGE visant à réduire la bureaucratie ne s’est pas arrêtée à l’USAID. Le département cible désormais l’ensemble de la fonction publique fédérale, provoquant une onde de choc dans les agences gouvernementales :
- Des offres de rachat ont été envoyées à plus de 2 millions de fonctionnaires, y compris des employés de la CIA.
- Le programme « Fork in the Road » a été mis en place pour encourager les départs volontaires, bien qu’un juge fédéral l’ait temporairement suspendu.
- Des licenciements massifs semblent imminents, avec des documents internes suggérant que des milliers d’employés sont déjà sur la sellette.
Face à cette situation, les syndicats fédéraux ripostent en justice, accusant le DOGE d’agir sans aucune légitimité.
La Purge des Programmes de Diversité et les Conflits dans les Bureaux
Un autre objectif majeur du DOGE a été l’éradication des programmes de Diversité, d’Équité et d’Inclusion (DEI) dans toutes les agences fédérales, comme chez la NASA. Dans un mouvement rapide, ces initiatives ont été supprimées, et les agents du DOGE ont activement recherché des données et du personnel liés aux initiatives DEI.
Par ailleurs, plusieurs confrontations physiques ont éclaté lorsque des agents du DOGE ont tenté de prendre le contrôle de certains bureaux gouvernementaux. Dans plusieurs cas, la sécurité des bâtiments a résisté, menant à des face-à-face tendus.
Tempête Légale et Répercussions Politiques
Sans surprise, les actions du DOGE ont provoqué une avalanche de recours judiciaires :
- Les syndicats des employés du Trésor ont intenté un procès pour restreindre l’accès du DOGE aux systèmes de paiement fédéraux.
- Le gouvernement étudiant de l’Université de Californie a déposé une plainte pour empêcher le DOGE d’accéder aux données des emprunteurs étudiants.
- Les législateurs démocrates exigent des enquêtes et une législation d’urgence pour stopper les actions du DOGE.
- Plusieurs procureurs généraux d’État prennent des mesures pour bloquer l’accès du DOGE aux données sous leur juridiction.
L’administration Trump, cependant, minimise ces préoccupations, les qualifiant de résistance à des réformes indispensables. « Nous supprimons les inefficacités, et cela ne plaît pas à tout le monde », a déclaré un responsable du gouvernement.
Réaction du Public : Musk Perd en Popularité
Si Elon Musk espérait être acclamé comme un héros pour sa croisade contre l’administration, il pourrait être déçu. Un sondage mené par Hart Research pour Groundwork Collaborative et Public Citizen révèle :
- Une majorité d’électeurs ont une opinion défavorable de Musk.
- Beaucoup estiment qu’il a trop d’influence sur l’administration Trump.
- Les préoccupations concernant les conflits d’intérêts atteignent des niveaux record, en particulier face aux contrats gouvernementaux juteux de ses entreprises.
Au-delà du paysage politique, l’opinion publique devient de plus en plus méfiante quant au pouvoir incontrôlé du DOGE. Une question revient sans cesse : Qui contrôle Elon Musk ?
De nombreuses controverses ont vu le jour, comme le scandale des tweets racistes d’un des membres du DOGE, ou la divulgation de secrets par un autre.
Et Maintenant ? L’Inconnu Plane sur le DOGE
Alors que les poursuites s’accumulent et que le mécontentement grandit, le leadership du DOGE reste impassible. Musk, lui, reste discret, se contentant de quelques tweets énigmatiques, dont un simplement intitulé : « L’efficacité est magnifique. »
Quelle sera la prochaine étape ? Les tribunaux mettront-ils un frein aux actions du DOGE avant que les dégâts ne deviennent irréparables ? Ou bien la vision de Musk d’un gouvernement plus léger et axé sur la technologie continuera-t-elle, coûte que coûte ?
Pour l’instant, une chose est sûre : le DOGE a déjà bouleversé le paysage fédéral – et il n’y a pas de retour en arrière possible.