D’après le New York Times, l’administration Trump n’a même pas pris la peine d’étudier les bases du projet avant de le rendre public. Aucune consultation avec le Pentagone, aucune discussion avec le Département d’État – bref, aucun travail sérieux en amont. Un responsable américain a même confié que Trump n’avait jamais évoqué auparavant l’idée d’envoyer des troupes américaines à Gaza. Pourtant, voilà qu’il balance cette idée comme si elle coulait de source.
D’où sort cette lubie ?
L’origine de cette soudaine déclaration semble tenir davantage de l’impulsion que d’une réflexion stratégique. L’envoyé spécial de Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, est récemment revenu d’un voyage à Gaza très marqué par la destruction et la misère qu’il y a vues. Il aurait influencé Trump, qui ruminait déjà l’idée d’une intervention, sans toutefois avoir de plan précis. Résultat : une décision prise en quelques jours, juste avant une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
La rencontre avec le Premier ministre israélien
Un cercle très restreint dans la confidence
Seule une poignée de fidèles – dont le conseiller à la Sécurité nationale, Mike Waltz, et Witkoff – étaient au courant avant l’annonce officielle. Même le secrétaire d’État Marco Rubio l’a découvert en regardant la télévision, ce qui en dit long sur l’improvisation qui entoure cette décision.
Un projet absurde et inapplicable
Sans surprise, cette déclaration a provoqué une onde de choc dans les milieux diplomatiques. Benjamin Netanyahu a poliment salué une « idée intéressante », mais la plupart des experts et responsables politiques restent sceptiques. D’un point de vue légal et logistique, le projet est un casse-tête insoluble. Comment les États-Unis prendraient-ils le contrôle de Gaza ? Avec quelles troupes ? Quel mandat ? Et surtout, pourquoi ?
Un coup politique ou une vraie intention ?
Alors que la Maison Blanche tente désespérément de justifier cette annonce improvisée, une chose est sûre : Trump a encore réussi à monopoliser l’attention. Mais au-delà du buzz, son projet semble voué à l’échec avant même d’avoir commencé. Reste à voir comment la communauté internationale réagira à cette idée qui ressemble plus à un coup de com’ qu’à une véritable politique étrangère.
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