Points Clés de l’Accusation
- Évaluation des Services de Sécurité : Les services de sécurité suédois ont conclu que l’Iran utilise cette mosquée pour mener des activités d’espionnage et représenter une menace pour la sécurité nationale.
- Suppression des Financements : En réaction à ces conclusions, la Suède a cessé toute aide financière publique au Centre islamique Imam Ali.
- Processus en Cours : Forssmed a indiqué qu’un « processus supplémentaire » était en cours, sans donner plus de détails.
Réponse du Centre Islamique Imam Ali
La mosquée a nié ces accusations, affirmant sur son site internet qu’elle est une organisation indépendante sans lien avec des partis politiques ou des États. Le centre assure exercer une surveillance stricte afin d’éviter toute activité criminelle sur ses lieux.
Développements Récents
- Arrestation de l’Imam : Mohsen Hakimollahi, l’imam de 63 ans du centre, aurait été arrêté par les autorités suédoises fin janvier 2025 et fait face à une expulsion.
- Réaction de l’Iran : Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de Suède à Téhéran pour protester contre la détention du responsable du centre islamique.
Contexte Plus Large
Cet incident s’inscrit dans une tendance plus large des nations européennes à renforcer leur surveillance des institutions liées à des États étrangers sensibles :
- En 2024, l’Allemagne a fermé le Centre islamique de Hambourg, invoquant des liens avec le gouvernement iranien.
- Les pays européens se montrent de plus en plus méfiants face aux activités iraniennes sur leur sol, notamment en ce qui concerne l’espionnage et les opérations d’influence.
L’accusation du gouvernement suédois contre le Centre islamique Imam Ali met en lumière la relation complexe entre les institutions religieuses, la sécurité nationale et les relations internationales.