Une attaque en pleine distribution de tracts
Selon les témoignages recueillis et les images diffusées sur le réseau social X (anciennement Twitter), les militants de l’UNI étaient en train de distribuer des tracts électoraux lorsqu’ils ont été pris à partie par un groupe d’une vingtaine de personnes. Les assaillants, masqués pour certains, auraient usé de la violence physique pour disperser les militants de l’UNI.
Dans une vidéo partagée par l’organisation étudiante, un agresseur a été identifié malgré son visage dissimulé. Il s’agirait de Raphaël C., un militant du mouvement d’extrême gauche Le Poing Levé.
Des militants de l'UNI violemment agressés par des antifas et des racailles armés ce matin pendant les élections étudiantes au Mirail, à Toulousepic.twitter.com/ydsWG4TCFL
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 11, 2025
Des blessés et une plainte annoncée
L’affrontement a laissé plusieurs militants de l’UNI blessés, dont un grièvement qui a dû être hospitalisé. Face à cette situation, le syndicat étudiant a annoncé son intention de porter plainte.
Yvenn Le Coz, délégué national de l’UNI, a vivement réagi à cette attaque :
« Nous avons plusieurs blessés, dont trois à la tête. L’un d’entre eux est actuellement à l’hôpital, mais rien ne nous empêchera de retourner sur le terrain pour défendre notre projet pour les élections étudiantes. »
Un climat de tensions grandissant sur les campus
Cette agression n’est pas un cas isolé. Depuis plusieurs jours, l’UNI alerte sur une multiplication des violences visant ses militants. L’organisation pointe du doigt la montée en puissance des mouvements antifas sur les campus universitaires français.
D’autres incidents récents viennent renforcer cette inquiétude :
- À l’université de Nantes, des menaces de mort ont été taguées sur les murs.
- À Strasbourg, des militants de l’UNI auraient été agressés par des antifas armés de couteaux.
Face à ces événements, l’UNI tire la sonnette d’alarme et dénonce un climat de plus en plus hostile à la liberté d’expression politique sur les campus. « La situation devient hors de contrôle », s’inquiète l’organisation.
Quelles suites pour cette affaire ?
L’attaque survenue à Toulouse pourrait relancer le débat sur la sécurité dans les établissements universitaires et la place du militantisme politique sur les campus. Une enquête pourrait être ouverte pour identifier les auteurs de l’agression et examiner d’éventuelles responsabilités institutionnelles.
En attendant, l’UNI entend bien poursuivre sa campagne électorale malgré les violences, assurant qu’elle ne cédera pas face aux intimidations.