Récemment, Donald Trump a réuni son équipe de sécurité nationale, composée notamment du vice-président JD Vance et du secrétaire au Trésor Scott Bessent, afin de définir un plan d’action global. L’objectif ? Stopper les combats et forcer une négociation de paix grâce à une combinaison de sanctions économiques, de pressions diplomatiques et d’actions militaires ciblées. Kellogg a critiqué les précédentes administrations pour leur approche trop passive, qu’il qualifie de « slogan creux, pas une stratégie ».
Pression maximale, mais à quel prix ?
Mettre fin au conflit nécessitera des concessions des deux côtés, explique Kellogg. Il rappelle que la stratégie militaire russe repose souvent sur l’usure, citant notamment la bataille de Stalingrad comme exemple historique. C’est pourquoi la pression ne doit pas être uniquement militaire, mais aussi économique et diplomatique, afin de pousser Moscou à négocier.
Des décisions contradictoires qui interrogent
Si la Maison-Blanche adopte un ton plus offensif contre la Russie, certains revirements récents sèment le doute. Le département de la Justice, dirigé par Pam Bondi, vient par exemple de dissoudre la Task Force KleptoCapture, qui traquait les oligarques russes sanctionnés. Cette décision inquiète certains alliés des États-Unis, qui se demandent si Washington restera ferme sur ses engagements à long terme.
Un pari risqué, mais nécessaire ?
Alors que la communauté internationale observe attentivement l’évolution de la situation, la stratégie de Trump sera-t-elle efficace ? L’administration doit trouver le bon équilibre : exercer une pression suffisante sur la Russie sans risquer une escalade incontrôlable. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si ce durcissement des sanctions pourra vraiment faire plier Moscou et ramener la paix en Ukraine.